jeudi, août 16, 2007

Gavés !

Oui on est gavés. Tous gavés. Ici la pub pour l’industrie agroalimentaire, là celle pour la vente à crédit, cartes à taux 0, lignes de découvert. …
No wonder there is Fatmerica. Gavés comme des oies. Il faut une âme de fer et un corps en pierre pour ne pas céder à ce prêt à porter, à manger, à baiser, pas cher et à crédit, tu consommes aujourd’hui tu payes demain…
C’est la machine à désir, la vaste optimisation sans qu’il y ait jamais de fins, de faim.
Non pas qu’il n y ait ni exclus, ni morts à la tâche, on ne prête qu aux riches et le pauvre d’un pays riche est richissime… Oui il y a aussi l’intensification du travail. Reste comme un goût de perte d’âme, tous ces blés morts, des animaux morts, cette industrialisation de la mort au service d’une vie sans saveur, mais longue et efficace.
Pour qui ? Pour quoi ? C’est quoi l’efficacité ? C’est quoi le sens ? C’est ce que plus personne ne sait. Chacun libre de choisir ses fins, mais pas sa faim. On peut tout, mais pas résister à toutes ces nourritures qui nous saturent… C’est de plus en plus dur de rester en dehors, de dire que l’essentiel est ailleurs, de ne pas embarquer dans la spirale dopage et performance dont plus personne se sait quelle est la performance… A part dans la production de dopants… C’est vrai quoi, le tour, qui encore y croit ? Alors quand on se dope, c’est pourquoi ? Pour oublier comme l’ivrogne du petit prince ? Pour oublier dans le travail qu’on se dope pour oublier dans le travail ?
Mmmmhhhhh Je reprendrais bien une madone.
Et toutes ces catastrophes, leur fréquence accrue par la population accrue, et le climat … Ca vous fait pas un sentiment d’ère prophétique ?
Mais je m’égare.
Enfin c’est ce qu’on dira.

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