vendredi, septembre 07, 2007

Flexibilité AH !!!

Kess qu'on nous a saoulé avec la flexibilité.
Les pays flexibles ou mieux flexisécuribles ... réussissent mieux contre le chomage ...

AH !!! TOut ce qu on peut voir dans les statistiques c'est que les pays ou l'endettement total progresse le plus vite (EUA, GB, Pays Bas, Irlande, Espagne) sont les pays ou le taux d'emploi est fort et le chomage est faible...

Et la démonstration est en route. ON va bien rigoler dans les temps qui viennent. N en vouliez de la flexibilité, voulez voir ce que ca donne quand la machine à crédit s'arrête... 4000 pertes d'emplois aux states se mois ci... COmbien de mois avant que ca se chiffre en centaines de milles ?
Combien de mois avant le 30% de chomeurs aux States ?

Moi je dis c'est Marx qui rigole en ce moment. TOut se réalise comme il le dit : armée de réserve, baisse tendancielle de la productivité du capital ... Bref laissé a lui meme le capitalisme est ce systeme ou le banquier fournit au révolutionnaire la corde pour le pendre. Et puis on fera un petit effort spécial pour les patrons d'entreprise surendettées qui vont se retrouver en faillite...

lundi, septembre 03, 2007

Partage des biens et productivité du capital -

AMusant le Vélib, un truc de pub, un truc écolo. Rien d'important. Ou bien ?
Avez vous vu au passage :
Partage de voitures et non de vélos
Dormir chez des gens et accueillir des visiteurs
Echanger des maisons
Sans compter la vente de livres en occasion et de produits en général
Ou encore le calcul partagé par la mise au service d'un projet collectif de la puissance de calcul de son ordinateur personnel lorsqu'il n'est pas utilisé



Quel est le point commun ?
Après tout il y a des cas de location de biens qui appartiennent à une commune ou bien à une entreprise, des cas d'échange provisoire de biens appartenant ou loué par des personnes, des cas de vente successive (possible) de biens physiques.


Le point commun, c'est augmenter la productivité des biens de capitaux et utilité des biens de consommation durable, réduire le temps durant lesquels ils restent sans utilisation. C'est une symétrie de l'organisation scientifique du travail, il ne s'agit plus de produire avec moins de travial des biens utiles, mais de rendre plus utile par une meilleure circulation les biens de capitaux et de consommation.

Parce qu'au fond, avoir chacun une tondeuse, une tronconneuse, une visseuse, une décolleuse de papier peint, c'est un peu bête, ça revient cher. C'est pour ça que se développe des offres de location de biens.

Mais dans la location il y a encore des formalités, s'inscrire à chaque fois, éviter le vol, ramener la ou on l'a pris ce qu'on a loué ...
Les nouvelles formules facilite cela. Le vélib, on ne le loue pas à quelqu'un, on le prend, on le repose, Pas de formalités. Cout marginal de l'emprunt, nul.
L'équivalent pour la location de décolleuse viendra peut être, mais c'est difficile cela prend un produit générique : divan, maison, voiture, vélo ... A ce jour c'est l'idée.
Est-ce qu'un jour il y aura des maisons d'outillage dans tous les quartiers ?

Bref, je m'égare et du coup l'essentiel de ce que je voulais dire est perdu et repoussé à ce que je m'aprête à dire :

Pourquoi ça marche ?
Parce que c'est moins cher. POurquoi c'est moins cher ? Parce que le taux d'utilisation des biens est plus grand.... QU'est ce que ça signifie ?

Traditionnellement la position des capitalistes est la suivante :
1 On entretient bien ce qui nous appartient, dès que cela appartient à la collectivité, le sens moral étant ce qu'il est, en tendance, tout s'abime. C'est pourquoi il est important que chaque chose en ce bas monde appartienne à quelqu'un, afin que chaque chose en ce bas monde soit bien entretenue. SI par exemple l'air et l'eau n'appartiennent à personne, c'est normal que l'air et l'eau soient polluées.
2 On personnalise ce qui nous appartient, ce qui est à la collectivité ou partagé est standard. Les trains sont froids, les voitures sont personnalisées, on y colle des gris gris, on les décore. Les hotels, surtout en chaine sont horriblement déshumanisés, les maisons sont belles ... etc.
3 si il n'y a aucune raison de s'attacher aux autres être humains, en revanche chacun s'attache logiquement aux biens qu'il possède, par exemple être propriétaire de sa maison c'est quand même autre chose qu'en être locataire. Vouloir être propriétaire ce n'est pas un calcul économique de rentabilité rationnel, c'est vouloir avoir ce sentiment de bonheur que donne le fait d'être chez soi, propriétaire, capable justement d'aménager, sans demander d'autorisation et puis attaché et prêt à investir à long terme le lieu. Bref on s'attache à ce qu'on personnalise.

Et puis quoi ?
QUe se passe t il ?
Voici que les évolutions en cours montrent que :
1 La centralisation permet une meilleure maintenance par la standardisation des biens, la technicité de ceux qui maintiennent et le suivi régulier
2 l utilisation partagée augmente le taux d utilisation et donc réduit les besoins en biens, augmente leur rentabilité
3 la convivialité entre les personnes permises par le partage l'emporte sur la standardisation des biens (lorsqu Il y a standardisation comme dans le cas des vélos et voitures)

Le temps le temps le temps et rien d'autre

Eh oui, cette crise prend décidément son temps. Les pertes du mois d'aout sur les marchés d'action sont presque récupérées. Le mois d'aout statistiquement n'est pas un mois à perte, tandis que septembre si ... Bon.
L'équipe de recherche de The Economist publie une analyse sombre pour un journal mainstream.
Mais ils ne vont pas assez loin encore.
Personne ne semble capable d'annoncer que les moyennes fondamentales de long terme sont des moyennes fondamentales et que tout écart à une moyenne de long terme se paye par un retour à la moyenne puis un écart négatif.
Combien de temps d'ici à ce que le taux d'épargne des ménages américains repasse de 0% à 10 % ?
Combien de temps pour que la consommation des memes ménages baisse de 10% de 70 à 60 ?
Combien de temps pour que l immobilier chute de 50% en réel ... Et plus pour etre en dessous de la moyenne.
Combien de temps pour que les bourses chutent de de 30% histoire de retrouver un PER normal autour de 15 (et pas de 20 comme actuellement) ? Et quid si le PER descend comme c'est arrivé à 7 ?
Combien de temps pour que le taux d'ouverture des économies baisse a nouveau afin que la progression du niveau d'ouverture se fasse à un rythme plus raisonnable ?

etc.

Penser que la croissance peut continuer à ce rythme tandis que la dette croitrait moins vite que la croissance ... Voila le mythe. Le seul et l'unique.

En attendant. Cela prend du temps.