mercredi, septembre 21, 2005

L'objet de ce blog

Je suis tout nouveau dans la blogosphère et j'ignore combien de temps je suis prêt à consacrer à ce vecteur de communication. Je me demande aussi qui ce blog pourra t il intéresser. Et je me demande ce que je vais bien pouvoir y écrire sur une base régulière. Puisque tel est l'intérêt d'un blog.
Pourquoi un blog et pas un site ?
Parce qu'un blog permet d'avancer en marchant, c'est à dire d'avancer, avec moins d'exigences initiales, et avancer, plus que si l'on reste coincé avant de trouver la formulation idéale.
Mais de quoi ce blog va t il parler ?
1 De la déflation par la dette qui nous menace.
Quand bien même d'autres économistes l'ont écrit ici ou là (Krugman, Petit, on peut même penser à l'article récent dans le monde sur M. tout va bien vs M. au bord du gouffre)... l'information reste trop ignorée du grand public. Un petit grain de sable donc de plus dans la prévention contre cette menace.

2 Des causes de cette déflation et notamment :
2 1 l'écart croissant entre salaires et productivité, d'ou les profits excessifs en occident, le surinvestissement en asie.
2 2 la globalisation et le choix de la quasi totalité des pays pour la croissance tirée par les exportations dans un jeu à somme négative
2 3 de la privatisation croissante de la création de la masse monétaire

Ici il s'agit d'une rupture évidente, probablement en 2006 qui cloturera quelque chose qui ressemble à un cycle de kondratiev, sur une période de 80 ans, un cycle d'accumulation de l'endettement. La fin surtout de la grande période néolibérale 1980-2006.

3 je présenterais mes travaux sur une typologie de quatres formes de coopération et leur intérêt pour mieux comprendre la situation économique mondiale.
3 1
Je rappellerais les cycles dans la progression vers une économie, des entreprises, un réseau, un gouvernement mondial, et les excès actuels de la place du marché et des entreprises hiérarchiques en guerre économique par rapport au gouvernements démocratiques. (La mondialisation du gouvernement, de la loi, est en retard sur celle des marchés)

Ici il s'agit d'une rupture avec un cycle de mondialisation, à l'intérieur d'une tendance lourde continue à la mondialisation.

3 2
Je parlerai de l'économie de l'énergie et de ce qui se passe lorsqu'on mesure la valeur énergétique incorporée des produits et que l'on compare celà au prix de vente

Ici, si la crise énergétique persiste, il faut s'attendre à une remise en cause fondamentale de l'économie marginaliste classique.


Dans les trois cas l'analogie est celle des années 30 : déflation, crise économique, faillites en série, montée du protectionnisme, tensions internationales et remise en cause de l'économie néoclassique et de l'idéologie néolibérale ...

4 Je parlerais comme en introduction de l'impact néfaste de l'utopie technique (ou prométhéenne), celle du contrôle de l'avenir. Au contraire, la sagesse enseigne qu'il faut savoir se couler dans un flux déjà là, trouver le geste approprié, le reste n'étant qu'excès de force se retournant contre celui qui l'émet.

4 1Un appel à cette occasion à une mutation vers des formes de coopération relationnelles, l'utopie épiméthéenne
4 2 que ces menaces écologiques actuelles invalident radicalement l'utope technique d'un asservissement de la nature au bénéfice de l'homme.
4 3 Un rappel que ces menaces ont fait s'effondrer la moralité du capitalisme actuel, l'élévation constante du niveau de vie pour tous n'est plus du domaine du possible. La seule réalité devient le fait que la richesse des uns suppose la pauvreté des autres.

Ici il s'agira d'une révolution à plus long terme des pensées, l'avènement d'une fin de l'utopie prométhéenne et du progrès économique.
Autrement dit, dans la double fin du communisme plannificateur (1990), et du laissez faire néolibéral (2006), s'annonce la fin du productivisme prométhéen.


Il y aura donc probablement des réactions à chaud dans le journal d'un krach mondial annoncé. Et des analyses sur le fond plus large.
Le tout dans la limite de mes forces et de mes sources d'information.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour le blog! , c'est très intéressant.Du moins ce qu'augure votre présentation. J'aurai l'occasion d'y revenir plus longuement.

Vous m'avez demandé sur mon blog http://chemin.over-blog.org la page de la citation de Nietzsche "Le degré de force de la volonté se mesure au degré jusqu'où l'on peut se dispenser du sens dans les choses, jusqu'où l'on supporte de vivre dans un monde dépourvu de sens : parce que l'on organise soi-même un petit fragment de celui-ci ."
Dans un de ces fragments posthumes dont je n'ai malheureusement plus l'édition. Cette citation, voilà des années que je l'ai(,) noté sur un bout de papier , sans en avoir la référence exacte! Désolé de ne pouvoir précisément vous répondre.

Cordialement,
olivier