mardi, septembre 20, 2005

Epiméthée,

Epiméthée, Qui est ce ?
C'est Ivan Illich qui clot sur ce personnage son livre : déscolarisons la société.
Prométhée, dans la mythologie grecque a donné le feu aux hommes, la maîtrise de la technique, de la nature.
Epiméthée est le frère de Prométhée. Lui, il choisit d'épouser Pandore, la première femme, il est le père de tous les humains donc, mais surtout il est amour, amour de l'amour, des gens, du lien.
Epiméthée s'oppose à Prométhée qui part à la conquête du monde réel.
Prométhée qui a fait alliance avec la science, ses catégories, jusqu'à instaurer le bio pouvoir actuel : le seul projet de scientifique, c'est l'allongement de la durée de vie.
Prométhée qui a fait alliance avec le marché, qui échange les objets et services fabriqués, jusqu'à la société marchande actuel : le seul projet économique, c'est l'accroissement de la valeur ajoutée (le PIB).
Vivre heureux dit prométhée, c'est vivre le plus longtemps dans un environnement le plus totalement fabriqué par soi et pour soi. La technique proméhéenne asservit la nature à l'homme et réconcilie sur son dos, la science, le marché et la quête de pouvoir (libido sciendi, libido sentiendi, libido dominandi, les trois concupiscences) .

Comme le dit Illich, nous avons besoin d'un nom pour ceux qui placent l'espoir au dessus des attentes. Nous avons besoin d'un nom pour ceux qui aiment les gens plus que les produits, pour ceux qui pensent que tous les gens sont intéressants. Leur sort est comme la chronique des planetes. Rien en eux qui ne soit particulier, une planète diffère d'une planète. Nous avons besoin d'un nom pour ceux qui aiment la terre sur laquelle ils peuvent rencontrer l'autre. Et si un homme vit dans l'obscurité en se faisant ses amis dans l'obscurité [d'une caverne ndmoi], l'obscurité n'est pas inintéressante. Nous avons besoin d'un nom pour ceux qui collaborent avec leur frère prométhéen pour allumer le feu et former le fer, mais qui le font pour augmenter leur capacité à s'intéresser à l'autre, s'occuper de lui et l'attendre, en sachant que pour chacun son monde est singulier, et dans ce monde, chaque minute excellente et chaque minute tragique. Ces minutes sont singulières. Je [Ian Illich] suggère de les appeler des épiméthéens

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